François-Augustin Paradis de Moncrif

François-Augustin Paradis de Moncrif (1687-1770)

Les chats, Paris, Gabriel-François Quillau fils, 1727.Reliure de maroquin rouge aux armes du duc du Maine.Bibliographie : Exposition 1913 : exposition organisée par la Bibliothèque nationale à l'occasion du 70e anniversaire de la fondation de la Société des Amis de la Bibliothèque nationale, 1983, p. 125. Dans son amusante apologie des chats, Moncrif, familier de la petite cour de Sceaux, cite les vers « dignes d'être gravés dans le temple des Grâces » que la duchesse du Maine consacra à son chat Marlamain. L'ouvrage rencontra un grand succès, qui attisa sans doute bien des jalousies. Pour ces« lettres gravement frivoles », l'auteur fut d'ailleurs qualifié par Voltaire d'« historiogriffe du roi ». Cet exemplaire aux armes du duc du Maine, grand maître de l'Artillerie de 1694 à 1736, vint rejoindre, en 1961, celui de la duchesse du Maine, déjà conservé dans les collections de la Bibliothèquede l'Arsenal.

BnF, Bibliothèque de l'Arsenal, Rés. 8-Z-2284Don de la Société des Amis de la Bibliothèque nationale, 1961